Le camp d’été annuel des EDR s’est tenu à la Bérarde (Isère) du 7 au 23 juillet.
Les participant(e)s en étaient les suivants (dans l’ordre d’apparition sur scène) : Bernard, Kristian, Thierry, Michel, Aurélie, Laurent, Cédric, Christine, Philippe, Victor, Géraldine, Laurence, Sébastien, Rémi, Erwan, Eric, Juliette, Guillaume, Pascal, Rémy. Comme d’habitude, tous ne sont pas restés durant l’intégralité du séjour, formule à la carte de rigueur. Enfants et papys-mammys du Roc de 12 à 62 ans !
Contrairement à celles de certaines précédentes éditions, les conditions météorologiques ont été satisfaisantes : un seul jour de pluie continue (mais alors, bien, bien !), absence de grosses chaleurs en altitude (gage de névés et de glaciers bien praticables), et températures « normales » pour la montagne et la saison (pas de touffeur comme à la Bérarde, il y a deux ans ; pas de frimas comme à Ailefroide, l’an dernier).
Au programme : beaucoup d’escalade (grandes voies au Paravalanche, à la Grande Rochaille, à la Maye et à l’Encoula ; falaises-écoles de la Bérarde…) ; de la randonnée (au glacier de Bonne Pierre, au refuge du Châtelleret, à la Tête de la Maye, à la Pilatte…), une via ferrata ( près de la cascade de la Pisse dans la vallée de la Romanche) ; deux courses glaciaires (le Gioberney, 3352 m, par le glacier du Says ; la brèche de l’Olan, 2970 m).
Nouvelles du front (glaciaire) : le recul des glaciers se poursuit inexorablement, signe du réchauffement climatique confirmé. Ainsi, toute la partie basse représentée sur les cartes du glacier du Says n’est plus qu’une série de gradins rocheux (soit un retrait de plusieurs centaines de mètres) ; quant à la brèche de l’Olan, qui était naguère un col enneigé toute l’année, elle a dès lors pris la forme d’une montagne d’éboulis croulants où il ne fait pas bon s’aventurer à plus d’un, à moins de vouloir écourter l’existence de ses suivants (de fait, après constatation des risques, nous avons préféré accéder au col par quelques pas d’escalade sur les rochers latéraux.).
Au chapitre des anecdotes, une vitre de portière de voiture voulait jouer la fille de l’air : elle a été promptement ramenée à la raison/maison grâce à un bricolage astucieux ; notre grande tente, qui nous avait fidèlement abrités depuis onze ans, a fini par nous lâcher, sa toile originelle cédant de plus en plus la place à des rustines précaires : nous avons décidé de mettre fin à son calvaire en la conduisant à sa dernière demeure (la déchetterie)…
À l’an prochain !
Michel